Bruxelles bloque le plan de soutien aux banques françaises.
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Bruxelles bloque le plan de soutien aux banques françaises.
Bruxelles tarde à valider le plan de recapitalisation des banques françaises, jugé peu compatible avec les règles de la Commission.
Paris s'impatiente. Six semaines après avoir présenté son plan de renforcement du capital des six plus grandes banques françaises, la France attendait, hier encore, le feu vert de la Commission européenne. Au-delà d'un excès de zèle régulateur, Bruxelles se retrouve accusée d'entraver la relance que toute l'Europe réclame.
L'affaire, qui brouille la complicité entre Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso, ne concerne pas le sauvetage des banques naufragées dans la tempête financière. Mais le soutien financier de 10,5 milliards d'euros que l'État français veut apporter à six banques réputées en bonne santé (1). Paris les considère comme les chevaux de bataille d'une relance immédiate. Le Trésor veut gonfler leurs fonds propres pour les amener à prêter plus à l'économie, une bouffée d'oxygène essentielle dans une atmosphère de crédit raréfié.
C'est là que le bât blesse. Neelie Kroes, la commissaire néerlandaise à la Concurrence, retient sa signature en s'inquiétant des distorsions introduites par ces aides publiques. Bref, elle conteste l'avantage que les enseignes françaises pourraient en retirer face à leurs concurrentes européennes. En pratique, Bruxelles voudrait imposer à toutes les banques aidées - les naufragées comme celles qui restent à flot - de redresser leur bilan, c'est-à-dire de prêter moins en proportion de leurs capitaux propres, fussent-ils renforcés par les deniers de l'État.
Les services de Christine Lagarde y voient un contresens dangereux, au moment précis où les économies européennes plongent dans la récession. «Stupide», «bureaucratique», «tatillon» : les épithètes ont volé ce week-end sur la ligne Paris-Bruxelles.
Le plan français prévoit explicitement que les banques aidées devront accroître leurs crédits à l'économie.
Sur le fond, ressurgit une controverse bien rodée entre «libéraux» de la Commission - aussi inflexibles sur les principes qu'ils sont soupçonneux sur les aides d'État - et partisans de l'intervention publique. Ceux-ci, Français surtout, se sentent revigorés par une conjoncture exécrable.
L'Europe et l'euro sont des catastrophes!
Dom- Messages : 320
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