La double personnalité de la terreur des prostituées ...
Page 1 sur 1
La double personnalité de la terreur des prostituées ...
Des fouilles ont lieu ce matin pour retrouver les disparues de Marseille
Elle est terrorisée. Hésite à se confier plus longtemps. Même enfermé à l'isolement aux Baumettes, le spectre de Patrick Salameh hante toujours l'esprit de Samia. Depuis que son amie Cristina, une jeune Roumaine de 22 ans, s'est volatilisée, la jeune femme ne dort plus.
"On travaillait sur le même trottoir, sur l'avenue du Prado, devant le garage Alfa Romeo. Je prenais souvent le taxi avec elle pour rentrer. Elle habitait à l'hôtel à Noailles. Depuis sa disparition, je n'en peux plus. Je pleure toutes les nuits en pensant à elle et maintenant, j'ai peur de monter avec des clients. Lui, son visage, je le connais. Avec des copines, on l'a vu dans un bar de l'Opéra."
Patrick Salameh, l'homme suspecté d'avoir fait disparaître au moins trois jeunes femmes, fréquentait assidûment les filles de joie. Mais il était aussi un père de famille, de deux garçons de 19 et 21 ans. Un homme que sa compagne n'a jamais abandonné, malgré les seize années de détention. Alors, qui est-il ? Le criminel pervers et cruel que ses accusateurs dénoncent ou bien cet homme intelligent et atypique tel que le décrit son avocat ?
À l'heure où la police judiciaire a entamé les fouilles afin de retrouver les dépouilles des victimes, sur le terrain qui appartient à la famille Salameh, à St-Julien-le-Montagnier (Var), le destin de ce spécialiste du braquage, devenu peintre et écrivain, reste en suspens. Même s'il n'a pas encore pu s'expliquer devant le juge d'instruction, depuis sa garde à vue qualifiée de "mutique" par les enquêteurs, il a choisi sa stratégie, il va se battre.
Conformément à sa très forte personnalité. Avant de verser dans l'art et la littérature, l'homme faisait partie d'une redoutable équipe de braqueurs qui a écumé la Côte-d'Azur dans les années 80. Et dès qu'il est entré en prison, son caractère s'est encore endurci. Après sa condamnation à vingt ans de réclusion, en 1992, il n'a jamais cessé d'affronter l'ordre établi, notamment en tentant, à deux reprises, de s'évader.
"Dès qu'il arrivait dans une nouvelle prison, il essayait de corrompre un surveillant ripoux, confirme une source proche du dossier. Il s'en servait ensuite, soit pour organiser son évasion, soit pour faire chanter l'administration, en faisant entrer des armes dans sa cellule. C'est pour cela qu'il n'a pas eu de remises de peine."
Combatif, pour combien de temps ? Celui qui le sépare encore de la découverte des corps. Après cela, si la PJ préserve les éléments pour le confondre, toute l'énergie du monde ne suffira pas à le détourner d'un avenir de prisonnier.
La Provence
Elle est terrorisée. Hésite à se confier plus longtemps. Même enfermé à l'isolement aux Baumettes, le spectre de Patrick Salameh hante toujours l'esprit de Samia. Depuis que son amie Cristina, une jeune Roumaine de 22 ans, s'est volatilisée, la jeune femme ne dort plus.
"On travaillait sur le même trottoir, sur l'avenue du Prado, devant le garage Alfa Romeo. Je prenais souvent le taxi avec elle pour rentrer. Elle habitait à l'hôtel à Noailles. Depuis sa disparition, je n'en peux plus. Je pleure toutes les nuits en pensant à elle et maintenant, j'ai peur de monter avec des clients. Lui, son visage, je le connais. Avec des copines, on l'a vu dans un bar de l'Opéra."
Patrick Salameh, l'homme suspecté d'avoir fait disparaître au moins trois jeunes femmes, fréquentait assidûment les filles de joie. Mais il était aussi un père de famille, de deux garçons de 19 et 21 ans. Un homme que sa compagne n'a jamais abandonné, malgré les seize années de détention. Alors, qui est-il ? Le criminel pervers et cruel que ses accusateurs dénoncent ou bien cet homme intelligent et atypique tel que le décrit son avocat ?
À l'heure où la police judiciaire a entamé les fouilles afin de retrouver les dépouilles des victimes, sur le terrain qui appartient à la famille Salameh, à St-Julien-le-Montagnier (Var), le destin de ce spécialiste du braquage, devenu peintre et écrivain, reste en suspens. Même s'il n'a pas encore pu s'expliquer devant le juge d'instruction, depuis sa garde à vue qualifiée de "mutique" par les enquêteurs, il a choisi sa stratégie, il va se battre.
Conformément à sa très forte personnalité. Avant de verser dans l'art et la littérature, l'homme faisait partie d'une redoutable équipe de braqueurs qui a écumé la Côte-d'Azur dans les années 80. Et dès qu'il est entré en prison, son caractère s'est encore endurci. Après sa condamnation à vingt ans de réclusion, en 1992, il n'a jamais cessé d'affronter l'ordre établi, notamment en tentant, à deux reprises, de s'évader.
"Dès qu'il arrivait dans une nouvelle prison, il essayait de corrompre un surveillant ripoux, confirme une source proche du dossier. Il s'en servait ensuite, soit pour organiser son évasion, soit pour faire chanter l'administration, en faisant entrer des armes dans sa cellule. C'est pour cela qu'il n'a pas eu de remises de peine."
Combatif, pour combien de temps ? Celui qui le sépare encore de la découverte des corps. Après cela, si la PJ préserve les éléments pour le confondre, toute l'énergie du monde ne suffira pas à le détourner d'un avenir de prisonnier.
La Provence
Joss- Messages : 404
Date d'inscription : 01/11/2008
Age : 72
Localisation : Le Pays de Pagnol
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum