Les médecins mis en cause après le crime d'un dément !
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Les médecins mis en cause après le crime d'un dément !
Un rapport pointe des défaillances après l'assassinat d'un étudiant grenoblois en 2008.
Un an après la mort de Luc Meunier, jeune étudiant en sciences poignardé par un schizophrène à Grenoble, ses parents n'ont à ce jour obtenu aucune réponse de la justice, malgré les défaillances manifestes pointées par l'enquête sanitaire. Ils s'inquiètent aujourd'hui de cette «inertie».
Le meurtre, le 12 novembre 2008, avait suscité une émotion considérable. Le tueur présumé, connu pour sa violence et auteur de deux agressions graves par le passé, était hospitalisé sous contrainte au centre psychiatrique de Saint-Egrève. Jean-Pierre Guillaud, 56 ans, avait été déclaré irresponsable pénalement en 1995, puis en 2006. Son psychiatre lui avait cependant accordé une sortie d'essai.
Or, dans un rapport remis au ministère de la Santé et versé au dossier en février, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) déplore cette autorisation. L'état psychique du malade mental aurait dû au contraire, selon la mission, inciter l'équipe psychiatrique «à une plus grande prudence» et à «une limitation de liberté». «Un faisceau d'arguments plaidait en faveur d'un risque réel de passage à l'acte», indique l 'Igas, qui pointe les antécédents de violence du schizophrène, ses fugues, son état mental au cours des trois mois précédant le drame, mais aussi les conclusions des expertises.
Phénomènes hallucinatoires
Des questions se posent aussi sur l'autorisation de sortie accordée au patient par son psychiatre le 21 juillet 2008, alors qu'un autre médecin avait diagnostiqué, cinq jours plus tôt, une «reprise des phénomènes hallucinatoires» et «des voix» lui demandant de tuer un autre patient pour se libérer.
«À la lumière du rapport de l'Igas, on aurait pu s'attendre à des mises en examen», observe l 'avocat des parents de Luc Meunier, Me Hervé Gerbi, qui demande aujourd'hui la levée du secret médical, permettant un accès au dossier de Jean-Pierre Guillaud. Elle lui a été refusée par le juge d'instruction, mais l'avocat a fait appel.
«Il serait honteux de se retrancher derrière le secret médical pour couvrir les erreurs, les imprudences, voire les fautes, du corps administratif et médical , déplore Me Gerbi. À l'époque, le président de la République avait exigé que toute la lumière soit faite au plus vite. Or le dossier d'instruction est toujours vide, un an après.» Quant au collège d'experts, constitué pour se pencher sur l'éventuelle responsabilité pénale du schizophrène, il n'a pas encore rendu son rapport.
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