Un fuyard tué par balle, un gendarme en garde à vue ...
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Un fuyard tué par balle, un gendarme en garde à vue ...
C’est en voulant éviter un barrage de gendarmerie tôt hier matin dans l’Oise qu’un jeune homme de 20 ans a été mortellement blessé, atteint par une balle tirée par les forces de l’ordre. La victime, Naguib Toubache, a été déposée par ses complices un peu plus tard, vers 5 h 30, devant la caserne de pompiers de Montataire.
« Mes hommes ont tout tenté pour le sauver, mais en vain », précise le major Olivier Levêque, chef des pompiers de la commune.
Le jeune Naguib Toubache, inconnu jusqu’alors de la justice, faisait partie d’une équipée avec deux autres personnes au volant d’une Renault Mégane grise dans la nuit de jeudi à vendredi dans l’Oise. Vers 2 heures du matin, la voiture est prise en chasse par les gendarmes après un vol de carburant commis dans le centre du département, à Avrigny, puis un second vol dans une station-service de la zone commerciale de Saint-Maximin, près de Creil. A ce moment-là, un gendarme fait usage d’un flash-ball une fois, mais sans arrêter la course des fuyards. La course-poursuite continue et la Renault Mégane se retrouve finalement bloquée, rue Victor-Hugo à Chantilly, sur la D 909 face à une autre patrouille de gendarmes, qui interviennent sur un accident de la circulation.
Pour échapper aux forces de l’ordre, « le conducteur du véhicule entreprend des manoeuvres très dangereuses » selon les déclarations de la procureur de la République de Senlis, Chantal Berger. Un gendarme, qui s’approche au moment où le véhicule des fuyards fait une brutale marche arrière, tire alors à plusieurs reprises, avec son pistolet de service, en direction de la voiture. Trois à cinq projectiles partent, dont deux atteignent la Mégane. Le gendarme a tiré « car il s’est véritablement senti en danger », précise un enquêteur. Naguib Toubache est alors touché d’une balle dans le dos, au niveau de l’omoplate. Une balle mortelle qui a, semble-t-il, dévié vers le coeur. La voiture prend la fuite, avec le blessé. Un peu plus tard, des témoins verront la Mégane s’arrêter et déposer l’homme devant la caserne des pompiers de Montataire.
La voiture incendiée
Dans la journée, la Renault Mégane est retrouvée incendiée, avec deux impacts de balle sur le coffre et le côté droit, à Nogent-sur-Oise, la commune voisine de Montataire. La gendarmerie scientifique a dès le matin relevé les empreintes digitales laissées sur la porte de la caserne des pompiers de Montataire.
Le gendarme auteur du tir mortel, « un homme expérimenté » selon sa hiérarchie, a été « entendu sous le régime de la garde à vue » explique la procureur de Senlis. Il était toujours auditionné hier soir. Le parquet de Senlis a saisi l’inspection technique de la gendarmerie nationale (ITGN) pour déterminer les circonstances exactes du drame en complément de l’enquête judiciaire. Des expertises devront confirmer si le gendarme est bien l’auteur du tir mortel.
Le Parisien
« Mes hommes ont tout tenté pour le sauver, mais en vain », précise le major Olivier Levêque, chef des pompiers de la commune.
Le jeune Naguib Toubache, inconnu jusqu’alors de la justice, faisait partie d’une équipée avec deux autres personnes au volant d’une Renault Mégane grise dans la nuit de jeudi à vendredi dans l’Oise. Vers 2 heures du matin, la voiture est prise en chasse par les gendarmes après un vol de carburant commis dans le centre du département, à Avrigny, puis un second vol dans une station-service de la zone commerciale de Saint-Maximin, près de Creil. A ce moment-là, un gendarme fait usage d’un flash-ball une fois, mais sans arrêter la course des fuyards. La course-poursuite continue et la Renault Mégane se retrouve finalement bloquée, rue Victor-Hugo à Chantilly, sur la D 909 face à une autre patrouille de gendarmes, qui interviennent sur un accident de la circulation.
Pour échapper aux forces de l’ordre, « le conducteur du véhicule entreprend des manoeuvres très dangereuses » selon les déclarations de la procureur de la République de Senlis, Chantal Berger. Un gendarme, qui s’approche au moment où le véhicule des fuyards fait une brutale marche arrière, tire alors à plusieurs reprises, avec son pistolet de service, en direction de la voiture. Trois à cinq projectiles partent, dont deux atteignent la Mégane. Le gendarme a tiré « car il s’est véritablement senti en danger », précise un enquêteur. Naguib Toubache est alors touché d’une balle dans le dos, au niveau de l’omoplate. Une balle mortelle qui a, semble-t-il, dévié vers le coeur. La voiture prend la fuite, avec le blessé. Un peu plus tard, des témoins verront la Mégane s’arrêter et déposer l’homme devant la caserne des pompiers de Montataire.
La voiture incendiée
Dans la journée, la Renault Mégane est retrouvée incendiée, avec deux impacts de balle sur le coffre et le côté droit, à Nogent-sur-Oise, la commune voisine de Montataire. La gendarmerie scientifique a dès le matin relevé les empreintes digitales laissées sur la porte de la caserne des pompiers de Montataire.
Le gendarme auteur du tir mortel, « un homme expérimenté » selon sa hiérarchie, a été « entendu sous le régime de la garde à vue » explique la procureur de Senlis. Il était toujours auditionné hier soir. Le parquet de Senlis a saisi l’inspection technique de la gendarmerie nationale (ITGN) pour déterminer les circonstances exactes du drame en complément de l’enquête judiciaire. Des expertises devront confirmer si le gendarme est bien l’auteur du tir mortel.
Le Parisien
Joss- Messages : 404
Date d'inscription : 01/11/2008
Age : 72
Localisation : Le Pays de Pagnol
Re: Un fuyard tué par balle, un gendarme en garde à vue ...
***************************************************************************Joss a écrit:C’est en voulant éviter un barrage de gendarmerie tôt hier matin dans l’Oise qu’un jeune homme de 20 ans a été mortellement blessé, atteint par une balle tirée par les forces de l’ordre. La victime, Naguib Toubache, a été déposée par ses complices un peu plus tard, vers 5 h 30, devant la caserne de pompiers de Montataire.
« Mes hommes ont tout tenté pour le sauver, mais en vain », précise le major Olivier Levêque, chef des pompiers de la commune.
Le jeune Naguib Toubache, inconnu jusqu’alors de la justice, faisait partie d’une équipée avec deux autres personnes au volant d’une Renault Mégane grise dans la nuit de jeudi à vendredi dans l’Oise. Vers 2 heures du matin, la voiture est prise en chasse par les gendarmes après un vol de carburant commis dans le centre du département, à Avrigny, puis un second vol dans une station-service de la zone commerciale de Saint-Maximin, près de Creil. A ce moment-là, un gendarme fait usage d’un flash-ball une fois, mais sans arrêter la course des fuyards. La course-poursuite continue et la Renault Mégane se retrouve finalement bloquée, rue Victor-Hugo à Chantilly, sur la D 909 face à une autre patrouille de gendarmes, qui interviennent sur un accident de la circulation.
Pour échapper aux forces de l’ordre, « le conducteur du véhicule entreprend des manoeuvres très dangereuses » selon les déclarations de la procureur de la République de Senlis, Chantal Berger. Un gendarme, qui s’approche au moment où le véhicule des fuyards fait une brutale marche arrière, tire alors à plusieurs reprises, avec son pistolet de service, en direction de la voiture. Trois à cinq projectiles partent, dont deux atteignent la Mégane. Le gendarme a tiré « car il s’est véritablement senti en danger », précise un enquêteur. Naguib Toubache est alors touché d’une balle dans le dos, au niveau de l’omoplate. Une balle mortelle qui a, semble-t-il, dévié vers le coeur. La voiture prend la fuite, avec le blessé. Un peu plus tard, des témoins verront la Mégane s’arrêter et déposer l’homme devant la caserne des pompiers de Montataire.
La voiture incendiée
Dans la journée, la Renault Mégane est retrouvée incendiée, avec deux impacts de balle sur le coffre et le côté droit, à Nogent-sur-Oise, la commune voisine de Montataire. La gendarmerie scientifique a dès le matin relevé les empreintes digitales laissées sur la porte de la caserne des pompiers de Montataire.
Le gendarme auteur du tir mortel, « un homme expérimenté » selon sa hiérarchie, a été « entendu sous le régime de la garde à vue » explique la procureur de Senlis. Il était toujours auditionné hier soir. Le parquet de Senlis a saisi l’inspection technique de la gendarmerie nationale (ITGN) pour déterminer les circonstances exactes du drame en complément de l’enquête judiciaire. Des expertises devront confirmer si le gendarme est bien l’auteur du tir mortel.
Le Parisien
Où est le problème ?
Le Gendarme serait-il l'auteur du tir mortel ?
fera t-il l'objet d'une enquête ?.
Vols , fuite , tentative d'écrasement d'un gendarme
par une marche arrière intempestive et dangereuse ?
Ne ressemble guère , à un comportement Citoyen ,Camarades ?
La hirarchie avait-elle interdit aux gendarmes , de faire
usage de leur arme , si un fuyard tente de les écraser ?
Pourquoi attribuerait -on une arme aux Gendarmes ,
si l'utiiser , devient un Délit Présumé ?
Ce genre de situation , est-il du ressort de l'I.G.S ?
les deux entitées étant plus ou moins imbriquées ,
cela impose que la lumière soit faite quant aux compétences diverses,
dans le cadre de gardes à vues , de fonctionnaires culpabiisés dans l'exercice de leurs fonctions !
Ira t-on , jusqu'à inciter les Forces d'Ordre, à laisser courir les Gangsters ,
cela évitera des Gardes à vues de fonctionnaires et ,
l'incendie des véhicules volés , utilisés par les Gangsters,
pour la pratique de leurs forfaits ?
Prior- Messages : 162
Date d'inscription : 06/11/2008
Age : 102
Localisation : Quand on commence à faire des concessions , on ne peut plus s'arrêter ! Elena Tchoudinova
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