La Suède ratifie le Traité de Lisbonne, sous les félicitations de Barroso..
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La Suède ratifie le Traité de Lisbonne, sous les félicitations de Barroso..
A l’issue de débats interminables, le Riksdag (Parlement monocaméral suédois) a ratifié à une écrasante majorité le Traité de Lisbonne dans la nuit de jeudi à vendredi. Sur 349 parlementaires, 243 ont approuvé ce texte funeste contre 39, tandis que les 67 autres se sont abstenus.
Après les rejets français et néerlandais de la Constitution Européenne lors des référendums des 29 mai et 1er juin 2005, notre frénétique et versatile président nous avait concocté une version bis de la constitution giscardienne. Ce texte, copie conforme de la Constitution pourtant rejetée, prit le nom de Traité de Lisbonne lors de sa signature en grande pompe le 13 décembre 2007.
Approuvé le 20 février 2008 à une très forte majorité au Parlement européen (525 voix pour, 115 contre, 29 abstentions), son adoption s’effectue par la voie parlementaire dans les différents États de l’Union Européenne (UE). Afin d’éviter son rejet lors de référendums, l’ensemble des gouvernements de l’UE ont sciemment privilégié cette voie parlementaire (sans risque) comme unique mode de ratification.
La date du 12 juin 2008 reste à jamais gravée dans toutes les mémoires patriotes car ce jour là 53,4 % d’électeurs irlandais avait rejeté consciemment le Traité de Lisbonne. Normalement son existence de mort-né aurait dû cesser immédiatement avec le rejet irlandais. Néanmoins sa ratification parlementaire se poursuit comme si de rien n’était comme le démontre magistralement le vote du Riksdag. Actuellement les européistes attendent avec impatience les ratifications polonaise et tchèque tandis que le président allemand doit encore y apposer sa signature. Rappelons que le polonais Lech Kaczynski et son homologue tchèque Vaclav Klaus sont deux présidents ouvertement eurosceptiques.
Dans un communiqué officiel de remerciement rédigé vendredi à Bruxelles, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso exprime ouvertement un enthousiasme débordant. Selon les formules convenues des européistes acharnés, Barroso évoque “un important pas en avant” tandis que l’adoption du Traité rendrait “l’Union plus démocratique, plus transparente et plus forte sur la scène mondiale”. Cet ancien activiste maoïste reconverti en centriste consensuel ne dissimule pas son impatience au sujet de l’Irlande dont il espère vivement une approche “positive” lors du prochain Conseil européen de décembre.
Le Riksdag est composé de sociaux-démocrates, centristes mous, écologistes libertaires, libéraux et conservateurs pleinement acquis à l’eurocratie bruxelloise ce qui explique la facilité de l’adoption du Traité de Lisbonne. Il faut également signaler que la Suède, à l’instar du Royaume-Uni et du Danemark n’est pas membre de la zone euro.
Après les rejets français et néerlandais de la Constitution Européenne lors des référendums des 29 mai et 1er juin 2005, notre frénétique et versatile président nous avait concocté une version bis de la constitution giscardienne. Ce texte, copie conforme de la Constitution pourtant rejetée, prit le nom de Traité de Lisbonne lors de sa signature en grande pompe le 13 décembre 2007.
Approuvé le 20 février 2008 à une très forte majorité au Parlement européen (525 voix pour, 115 contre, 29 abstentions), son adoption s’effectue par la voie parlementaire dans les différents États de l’Union Européenne (UE). Afin d’éviter son rejet lors de référendums, l’ensemble des gouvernements de l’UE ont sciemment privilégié cette voie parlementaire (sans risque) comme unique mode de ratification.
La date du 12 juin 2008 reste à jamais gravée dans toutes les mémoires patriotes car ce jour là 53,4 % d’électeurs irlandais avait rejeté consciemment le Traité de Lisbonne. Normalement son existence de mort-né aurait dû cesser immédiatement avec le rejet irlandais. Néanmoins sa ratification parlementaire se poursuit comme si de rien n’était comme le démontre magistralement le vote du Riksdag. Actuellement les européistes attendent avec impatience les ratifications polonaise et tchèque tandis que le président allemand doit encore y apposer sa signature. Rappelons que le polonais Lech Kaczynski et son homologue tchèque Vaclav Klaus sont deux présidents ouvertement eurosceptiques.
Dans un communiqué officiel de remerciement rédigé vendredi à Bruxelles, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso exprime ouvertement un enthousiasme débordant. Selon les formules convenues des européistes acharnés, Barroso évoque “un important pas en avant” tandis que l’adoption du Traité rendrait “l’Union plus démocratique, plus transparente et plus forte sur la scène mondiale”. Cet ancien activiste maoïste reconverti en centriste consensuel ne dissimule pas son impatience au sujet de l’Irlande dont il espère vivement une approche “positive” lors du prochain Conseil européen de décembre.
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Dom- Messages : 320
Date d'inscription : 01/11/2008
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