Un apprenti terroriste voulait «faire sauter» la Direction du renseignement
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Un apprenti terroriste voulait «faire sauter» la Direction du renseignement
Interpellé en décembre dernier, ce Français, diplômé en électronique, avait noué des contacts avec des islamistes algériens.
Lycéen de banlieue, étudiant en électronique à Paris-XII puis à Jussieu (Paris-VII), au pied des tours de la bibliothèque François- Mitterrand… Venu d'une cité sensible du Val-de-Marne, Rany Arnaud semblait avoir pris sa destinée en main. Avant de céder aux sirènes de l'islamisme radical.
Le 20 décembre dernier, l'ancien étudiant de Paris-VII, âgé de 29 ans et né à Créteil d'un couple mixte, a été mis en examen dans la plus grande discrétion pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» par le juge d'instruction Philippe Coirre. Écroué, Rany Arnaud aurait reconnu au cours de sa garde à vue avoir eu le projet de commettre des attentats sur le sol français. Parmi ses objectifs : le bâtiment de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) situé à Levallois-Perret, qu'il souhaitait tout bonnement «faire sauter». Ironie du sort, l'homme a été interpellé par des policiers de cette même DCRI. Ces derniers scrutaient depuis des mois ses échanges sur Internet, ses coups de téléphone non sans avoir sonorisé quelques-uns des lieux qu'il fréquentait. Autant de propos dûment enregistrés par les enquêteurs et présentés au suspect après son interpellation.
Une dérive de plus de quatre ans
La DCRI s'est particulièrement inquiétée quand elle a constaté que Rany voulait acheter plusieurs centaines de kilos de nitrate, souvent utilisé par les terroristes pour confectionner des engins explosifs. Pour son achat, Arnaud attendait un mandat envoyé depuis l'Algérie sans qu'on sache encore qui était le généreux donateur. Une chose est certaine : Rany Arnaud avait noué des liens, grâce à Internet, avec des individus proches des maquis islamistes algériens. Il avait également tenté de créer un groupe en France pour l'aider dans sa tentative. Mais ses compagnons de route, dont certains ont été mis en examen et laissés sous contrôle judiciaire, ont toutefois été effrayés par ses discours trop exaltés et par son intention de ne pas se contenter d'envoyer des volontaires en terre de djihad (Irak, Afghanistan…) mais bien de frapper en France. De source proche du dossier, on précise d'ailleurs que le jeune homme «en était au stade opératoire. Il avait déjà fait des repérages et attendait de passer à l'action».
Pour Rany Arnaud, un attentat aurait conclu une dérive de plus de quatre ans. Dès 2005, il était proche des jeunes endoctrinés dans la filière dite «des Buttes-Chaumont» qui envoyait des jeunes Parisiens du XIXe arrondissement, réislamisés au préalable, dans l'enfer irakien. Plusieurs d'entre eux, séduits par les propos d'un jeune imam autoproclamé, Farid Benyettou, sont morts au cours d'attaques suicides contre les forces de la coalition. D'autres ont été grièvement blessés ou emprisonnés dans les prisons irakiennes. Fanatisé par ce canal, Rany Arnaud s'est d'ailleurs rendu à plusieurs reprises en Syrie avec la probable intention de participer au djihad irakien.
À son retour en France, le jeune militant n'a pas abandonné ses projets. Il a tout simplement décidé de se lancer seul, ou presque, dans une entreprise terroriste. Un profil solitaire et fanatique qui constitue un véritable cauchemar pour les services de police et de renseignement français.
Le Figaro
Lycéen de banlieue, étudiant en électronique à Paris-XII puis à Jussieu (Paris-VII), au pied des tours de la bibliothèque François- Mitterrand… Venu d'une cité sensible du Val-de-Marne, Rany Arnaud semblait avoir pris sa destinée en main. Avant de céder aux sirènes de l'islamisme radical.
Le 20 décembre dernier, l'ancien étudiant de Paris-VII, âgé de 29 ans et né à Créteil d'un couple mixte, a été mis en examen dans la plus grande discrétion pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» par le juge d'instruction Philippe Coirre. Écroué, Rany Arnaud aurait reconnu au cours de sa garde à vue avoir eu le projet de commettre des attentats sur le sol français. Parmi ses objectifs : le bâtiment de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) situé à Levallois-Perret, qu'il souhaitait tout bonnement «faire sauter». Ironie du sort, l'homme a été interpellé par des policiers de cette même DCRI. Ces derniers scrutaient depuis des mois ses échanges sur Internet, ses coups de téléphone non sans avoir sonorisé quelques-uns des lieux qu'il fréquentait. Autant de propos dûment enregistrés par les enquêteurs et présentés au suspect après son interpellation.
Une dérive de plus de quatre ans
La DCRI s'est particulièrement inquiétée quand elle a constaté que Rany voulait acheter plusieurs centaines de kilos de nitrate, souvent utilisé par les terroristes pour confectionner des engins explosifs. Pour son achat, Arnaud attendait un mandat envoyé depuis l'Algérie sans qu'on sache encore qui était le généreux donateur. Une chose est certaine : Rany Arnaud avait noué des liens, grâce à Internet, avec des individus proches des maquis islamistes algériens. Il avait également tenté de créer un groupe en France pour l'aider dans sa tentative. Mais ses compagnons de route, dont certains ont été mis en examen et laissés sous contrôle judiciaire, ont toutefois été effrayés par ses discours trop exaltés et par son intention de ne pas se contenter d'envoyer des volontaires en terre de djihad (Irak, Afghanistan…) mais bien de frapper en France. De source proche du dossier, on précise d'ailleurs que le jeune homme «en était au stade opératoire. Il avait déjà fait des repérages et attendait de passer à l'action».
Pour Rany Arnaud, un attentat aurait conclu une dérive de plus de quatre ans. Dès 2005, il était proche des jeunes endoctrinés dans la filière dite «des Buttes-Chaumont» qui envoyait des jeunes Parisiens du XIXe arrondissement, réislamisés au préalable, dans l'enfer irakien. Plusieurs d'entre eux, séduits par les propos d'un jeune imam autoproclamé, Farid Benyettou, sont morts au cours d'attaques suicides contre les forces de la coalition. D'autres ont été grièvement blessés ou emprisonnés dans les prisons irakiennes. Fanatisé par ce canal, Rany Arnaud s'est d'ailleurs rendu à plusieurs reprises en Syrie avec la probable intention de participer au djihad irakien.
À son retour en France, le jeune militant n'a pas abandonné ses projets. Il a tout simplement décidé de se lancer seul, ou presque, dans une entreprise terroriste. Un profil solitaire et fanatique qui constitue un véritable cauchemar pour les services de police et de renseignement français.
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